• March 30, 2023

autour de Marine Le Pen, à la santé des frères ennemis

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« Mieux vaut être seconds »

Mais si dans les urnes le danger d’un grand remplacement zemmouriste avait depuis quelque temps déjà été écarté, la peur de se faire in extremis voler la vedette par Jean-Luc Mélenchon aura jusqu’à la dernière minute agité la troupe militante. Passé 20 heures et ce qui ressemble fort au départ à la retraite du leader de La France insoumise, restait encore à connaître quelle position Marine Le Pen occuperait sur ce podium à deux places. Soulagés, même s’ils se voyaient déjà en haut de l’affiche, beaucoup de ses soutiens auront alors eu le triomphe et « La Marseillaise » modestes. « Ne l’écrivez pas, mais mieux vaut être seconds que premiers », grommelait en coulisse son porte-parole, Thierry Mariani. « Pourquoi ? Parce que sinon tous les journaux auraient brandi la menace du chaos. » Point d’exaltation donc, sauf peut-être à l’énoncé du score d’Eric Zemmour. Qu’importe si celui-ci n’a pas tardé à appeler à voter Le Pen, autour du buffet la vengeance était un plat qui se dégustait à toutes les sauces. Où l’on se sera notamment beaucoup amusé de la gueule de bois qu’auront à soigner tous ces frères devenus ennemis après avoir trahi pour le camp d’en face, ou plutôt juste à côté. « Les Nicolas Bay, Collard et compagnie, hors de question qu’ils reviennent la queue entre les jambes », prévient un jeune militant.

« Un grand coup de boule… »

Que viennent naturellement à Marine Le Pen les électeurs de Zemmour, oui, mais ni lui ni sa garde rapprochée, insiste-t-on dans l’entourage de la candidate. « De toute façon, Marine a répété qu’aucun d’entre eux n’aurait eu le talent pour devenir l’un de ses ministres. » Et tous les visiteurs du dimanche soir de jurer leurs grands dieux, qu’eux, au moins, n’avaient jamais envisagé un seul instant de quitter le navire au plus fort de la tempête zemmouriste. Il y a un mois et demi, un siècle, une éternité. « Après toutes les embûches qu’elle a rencontrées depuis 2017 et ce débat raté », Marine confirme qu’elle est la seule alternance possible à Emmanuel Macron », explique Jean-Paul Garraud, ancien député UMP de Gironde, promis au poste de garde des Sceaux. « Là, c’est une autre campagne qui commence, mais toujours sur la même ligne, et sans règlements de compte. » En langage plus militant, entendez ceci de la part d’Hugo, 22 ans : « Maintenant, ce plafond de verre auquel on nous condamne, on va lui mettre un grand coup de boule… Mais en douceur contrairement à Zemmour, et s’il le faut avec le renfort des Insoumis. »

Quand un tiers des sympathisants mélenchonistes s’étaient avant le premier tour promis de franchir le Rubicon au second, la candidate d’extrême droite n’aura pas manqué de les y encourager dans sa courte allocution, appelant ainsi « les électeurs de droite, de gauche, d’ailleurs, de toutes origines à rejoindre ce grand rassemblement national et populaire ».

Déjà, le spectre du débat

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