Le Kremlin confirme qu’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est sur les rails. Aucune précision sur la date ni sur le lieu, mais déjà beaucoup de spéculations. Pendant ce temps, l’Ukraine observe, tenue à l’écart, tandis qu’un ultimatum américain arrive à échéance.
Les coulisses d’un rendez-vous qui s’annonce
On en parlait à voix basse depuis quelques jours. Cette fois, c’est officiel : Trump et Poutine devraient se retrouver « très bientôt ». L’annonce est tombée sans fioritures, comme pour mieux entretenir le mystère. Pas d’indications sur la salle, ni même sur le pays hôte. Dans les milieux diplomatiques, on s’agite, on relit ses notes, on décroche son téléphone. Un ballet qui n’a rien de discret.
Zelensky mis à l’écart
Washington avait tenté d’élargir la table en invitant Volodymyr Zelensky. Moscou a tranché net : non. Pas de rencontre à trois, pas de photo de groupe. La Russie, fidèle à sa ligne, préfère verrouiller les échanges au format bilatéral. Une façon de garder la main sur le rythme et sur les mots.
Un ultimatum qui expire bientôt
En toile de fond, un compte à rebours. Trump a donné jusqu’à demain pour trouver un accord avec Kyiv, faute de quoi les sanctions américaines se durciront. Les premières salves sont déjà parties : taxes alourdies, avertissements répétés. Ceux qui le connaissent disent qu’il n’est pas du genre à bluffer longtemps.
Anecdote :
Un conseiller européen, qui préfère garder l’anonymat, raconte qu’un coup de fil nocturne de Washington a failli lui renverser sa tasse de café. « Trois heures du matin, et on me demande de vérifier une phrase dans un projet de communiqué… » raconte-t-il, mi-amusé, mi-fatigué. La diplomatie, parfois, c’est aussi ça : jongler entre fuseaux horaires et nerfs à vif.
Kyiv réclame toujours sa place
Zelensky, lui, ne lâche pas prise. Il répète que seule une rencontre directe avec Poutine permettra d’avancer. Mais pour Moscou, un tel face-à-face ne viendrait qu’en bout de course, quand un accord global serait presque ficelé. Autant dire : pas pour tout de suite.
Et l’Europe ?
Paris, Berlin et Londres poussent pour siéger à la table. « L’Europe doit être dans la pièce », martèle Zelensky. Pour lui, c’est une évidence. Mais dans ce jeu d’ombres, ce sont Washington et Moscou qui tiennent la lampe torche.
Une impression de déjà-vu
Les images de sommets passés refont surface : Genève 2021, Helsinki 2018… Cette fois, le décor est plus sombre. La Russie campe sur ses exigences : reconnaissance de ses annexions, promesse que l’Ukraine ne rejoindra jamais l’OTAN. Pour Kyiv, ces conditions sont hors de question.
Un sommet pour quoi faire ?
Changer la donne ou gagner du temps ? La frontière est mince. Un sommet peut être un pas vers la paix, ou juste une parenthèse dans le tumulte. Les observateurs, eux, se gardent bien de parier.
Dans ce théâtre, reste à savoir qui tiendra le premier rôle… et qui se retrouvera relégué dans les coulisses.
